Toute l’équipe d’All in One Production vous remercie chaleureusement pour votre confiance et vous souhaite une magnifique année 2019 !
Nous souhaitons adresser une pensée toute particulière aux personnes et aux entreprises avec lesquelles nous avons le plus collaboré cette année.
Puissions-nous, ensemble, concrétiser de nombreux et beaux projets pour que chaque aventure à vos côtés continue à être une expérience unique.
Et tel un petit rituel, voici le top 5 des films que nous avons préférés cette année.
5. L'île aux Chiens de Wes Anderson

Synopsis
En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens.
Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots.
Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Pourquoi nous vous conseillons d'aller voir ce film ?
Wes Anderson nous offre encore un magnifique film d’animation en nous proposant l’île aux chiens.
- Tout d’abord en version originale, le film nous offre un casting assez extraordinaire rempli de comédiens plus talentueux les uns que les autres comme Edward Norton, Bill Murray, Bryan Cranston, Jeff Goldblum…
- Ensuite car Wes Anderson nous offre un film qui puise ces références dans le cinéma japonais et le met en valeur par sa patte artistique si singulière.
- Une animation grandiose avec une esthétique froide et très contrastée sublimée par la musique d’Alexandre Desplat.
- Enfin, pour les thématiques abordées, ce film critique la société en montrant un monde dystopique où l’humain est devenu stupide et les chiens intelligents mais esclaves de l’homme. Grâce à ce jeu dramaturgique, Anderson réussit à nous montrer son message de manière plus claire et rend la fiction extrêmement prenante.
Synopsis
1997. À quelques mois de la rétrocession de Hong-Kong, la Chine va vivre de grands changements… Yu Guowei, le chef de la sécurité d’une vieille usine, dans le Sud du pays, enquête sur une série de meurtres commis sur des jeunes femmes. Alors que la police piétine, cette enquête va très vite devenir une véritable obsession pour Yu… puis sa raison de vivre.
Pourquoi nous vous conseillons d'aller voir ce film ?
« Ce que j’ai vraiment cherché à faire, c’est évoquer avec précision l’atmosphère de cette période de transition, juste avant l’avènement de la tempête sociale. J’avais envie de montrer que les gens les plus modestes sentaient au plus profond d’eux-mêmes, que le climat était des plus instables ». » Dong Yue lors d’un interview. »
- Tout d’abord car il s’inscrit dans le genre thriller mais en déconstruisant le genre à la manière d’un film comme Memories of murder. Mais il ne s’arrête pas là, pour parler de son sujet, Dong Yue n’hésite pas à métaphoriser la situation de Hong Kong de 1997 à travers son histoire de meurtres et ça c’est très fort.
- Ensuite pour la qualité visuelle du film, tous les plans sont spectaculaires et s’inscrivent tous dans le monde créé par le réalisateur.
- Enfin, pour la construction des personnages qui réussissent à être profondément vrais tout en s’inscrivant dans une démarche plus sombre qui transforme chaque personnage en critique de la société chinoise.
4. Une Pluie sans fin de Dong Yue

3. Parvana, une enfance en Afghanistan de Nora Twomey

Synopsis
En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l’argent ni même acheter de la nourriture.
Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d’être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père. Parvana est un conte merveilleux sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression.
Pourquoi nous vous conseillons d'aller voir ce film ?
Parvana c’est le genre de claque cinématographique qui fait du bien !
Dans certains pays il est presque impossible de tourner un film et l’animation peut être un moyen efficace de déjouer ces interdictions et de nous offrir un film sur un sujet aussi fort que celui de Parvana, une enfance en Afghanistan. Mais ici, l’animation n’est pas juste utilisée comme parade, elle est absolument magnifique et nous montre une grande étendue des possibilités de cette technique cinématographique.
- L’utilisation des deux mondes qui évoluent en parallèle celui de la réalité et celui de la fable racontée par Parvana. On retrouve la facilité qu’à Nora Towmey à insérer des fables au sein de ses films, effectivement elle nous avait offert l’excellent Brendan et le Secret de Kells en 2009 mais Parvana va encore plus loin dans cette facilité de passer d’un monde à l’autre tout en créant deux univers bien distincts.
- Le récit du film qui est à la fois très réaliste pour toucher le spectateur et le mettre face à la réalité Afghane mais également très fictionnel pour donner au film ce scénario si prenant et facile d’accès. Effectivement, il est très agréable et très simple de rentrer dans cette histoire qui reste grand public mais ce n’est pas pour autant que la réalisatrice ne va pas au bout de ses idées.
- Enfin, pour la musique du film qui est à l’image du récit, belle, sans fioriture et très efficace.
Synopsis
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible.
Pourquoi nous vous conseillons d'aller voir ce film ?
Une romance impossible, un voyage dans le folklore polonais, une image en noir et blanc sublime et une richesse musicale très agréable. Voilà ce qui vous attend si vous décidez de regarder Cold War de Pawel Pawlikowski.
- Avant tout pour son esthétique visuelle et sonore. Ce film est tout bonnement magnifique et nous offre une découverte musicale assez grandiose. Préparez-vous à être plongés dans le folklore polonais puis être transportés en quelques secondes dans le jazz français des années 50.
- Ensuite pour la vision de l’amour par Pawel Pawlikowski. Le réalisateur de Ida nous offre une romance touchante et surtout vraie comparée à certains standards cinématographiques où le concept amoureux est lissé à l’extrême, allant même jusqu’à en vider de son essence la notion même.
- Pour son personnage féminin qui montre à la fois une indépendance féminine forte malgré un Paris des années 50 très sexiste mais qui montre également le talent sans artefact mis en exergue par une présentation presque burlesque des artistes français prétentieux.
- Enfin ce film est vraiment différent et propre au réalisateur et cela est très agréable de découvrir ce genre d’oeuvre si singulière au milieu d’un cinéma plus commercial qui a tendance à se standardiser.
2. Cold War de Paweł Pawlikowski

1. Une Affaire de Famille de Hirokazu Kore-eda

Synopsis
Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même.
D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent.
En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets…
Pourquoi nous vous conseillons d'aller voir ce film ?
Une palme d’or amplement méritée ! Une affaire de famille, c’est un film hors du commun avec mise en scène sans artifice illustrant la vie d’une famille japonaise en apparence normale et sublimé par un scénario hors du commun.
- Devient-on Mère car on accouche d’un enfant où parce que l’enfant nous a choisi comme Mère ? Voici la thématique principale et croyez moi, après son visionnage, vous vous questionnerez sur la notion de famille.
- Ensuite car ce film hors du commun déconstruit la notion de norme. Sujet sous-jacent mais pourtant bien présent notamment dans l’éducation faite aux enfants de cette famille. Idéologie qui trouve son paroxysme à travers la vision du monde de Shota, le jeune garçon de la maison.
- Pour le jeu d’acteur le plus spectaculaire de 2018 celui d’une petite fille de 7 ans, Miyu Sasaki qui joue le personnage de Juri.
- Enfin pour l’esthétique visuelle car il faut un très bon réalisateur et un très bon chef opérateur pour réussir à rendre une maison délabrée et minuscule visuellement très intéressante. Ce n’est pas rendre beau ce qui est laid, c’est réussir à nous montrer sans fioriture l’endroit où vit cette famille tout en nous offrant des cadres qui servent très bien le récit et un découpage brillant.
Alors… un grand merci à Kore-eda pour ce film qui est celui qui nous a le plus marqué en 2018.