PRÉSENTATION DU GROUPE
Call From Distant Earth formé en 2019 est un groupe de Metalcore
(Style de musique originaire des Etats-Unis, influencé par le punk hardcore et la scène heavy metal. On y retrouve des riffs et rythmes du punk hardcore mais avec une “dureté” plus proche de celle du métal associée à des refrains à la voix claire)
Le groupe sortira son premier EP intitulé “The Fall Of Desmeda”, librement adapté de la nouvelle “La Chute de Desmeda”écrite par le chanteur du groupe, et qui se focalise sur le périple d’un personnage contraint de quitter sa planète à l’agonie afin de trouver un nouveau territoire habitable pour apporter le Salut aux autres survivants.
Le récit articule sa dramaturgie autour de l’évolution d’un personnage principal qui relate son impuissance face au monde qui l’entoure (crise humanitaire et environnementale sur sa planète, injustice, guerre civile…). Une Odyssée périlleuse qui se conclura par la transformation du protagoniste en un véritable héros.
Fort de ses différentes influences, allant du djent, metal progressif, metalcore, au black metal,
Call From Distant Earth exprime la rage qui l’anime par un son riche et acéré, sachant allier violence et mélodie.
Membres du groupe
Chanteur : Theo Poussard
Guitariste Lead : Colin Rigal
Guitariste Rythmique : Benoit Hauton
Bassiste : Nicolas Bouyer
Batterie : Lelio DeBailliencourt
PRÉSENTATION RÉALISATRICE
Née en Belgique, elle passe la plus grande partie de son enfance entre l’opéra et les expositions consacrées aux flamands primitifs.
Durant ses études cinématographiques en Bretagne et à Paris, elle multiplie les expériences de tournage et étend peu à peu son réseau professionnel.
Depuis 2015, elle intègre All in One Production en tant que productrice et réalisatrice et permet à l’entreprise de se spécialiser dans la production de fictions en 2017.
Grâce à l’entreprise, Pauline peut réaliser des courts métrages, des publicités et depuis peu, des clips. Son dernier court métrage, Mémoire de l’Autre Rive est d’ailleurs déjà sélectionné dans plus d’une dizaine de pays et multiplie les prix en festival. En parallèle, elle produit des réalisateurs de régions diverses et travaille régulièrement avec la Bretagne. Elle a notamment coproduit « Fog » de Mads Yt-Schniberg et plus récemment « J’arrive » de Bertrand Basset.
Depuis son premier film, Pauline tente de créer et de consolider un univers qui lui est propre et préfère privilégier les émotions et le développement des personnages à une dramaturgie plus classique.
INTENTIONS DE RÉALISATION
« Forlorn Hope » met en musique le triste constat de témoins impuissants face aux désastres exponentiels de leur planète. Une complainte qui pousse un cri désespéré en illustrant l’avenir macabre des personnages qui la composent à travers ses multiples dimensions : violence, insalubrité, clivage. L’objectif premier était de montrer deux hommes tiraillés entre leur combat et leur amour fraternel. Il m’a paru primordial de préconiser un travail sur les émotions en scénarisant entièrement le clip autour d’une dramaturgie laissant place aux symboles et aux ressentis qui la composent.
The shadows on my skin
The shadows in my heart
What have you done ?
J’avais également la volonté de travailler autour d’une symbolique qui permettrait de tisser un pont entre leur planète et la nôtre. Mon inspiration a pris racine dans le sens historique du titre de la chanson. « Les enfants perdus » ou « double solde » étaient des soldats voire des prisonniers envoyés au combat avant les premières lignes au péril de leur vie en échange d’un salaire plus important ou de
leur libération. Inspirée par des artistes comme Bill Viola ou Andreï Tarkovski et à l’instar de ces hommes envoyés à la mort, j’ai décidé d’utiliser le goudron comme symbole central de l’œuvre.
L’or noir retranscrit fidèlement certains maux de notre société à l’image des marées noires, de certains châtiments humains ou même d’une certaine vision de la perversion de notre économie. Dans ce clip, le goudron représente le destin funeste des protagonistes, exprimé par la condamnation inéluctable d’un nourrisson enduit du liquide de la fatalité ou bien de l’avenir morbide d’un homme se préparant vainement à une bataille perdue d’avance.
Le clip trouve son point d’orgue au moment où le groupe devient spectateur de cette destruction inévitable et pose une question troublante : Ne sommes-nous pas en train de condamner nos propres enfants, leur octroyant de ce fait le statut de « Forlorn Hope » ?